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Palombe&tradition N°57

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SOMMAIRE

4   L’écho Des Cabanes…

10   DOSSIER MIGRATION : 

        - 10 Tapis bleu et gueule de bois

        - 16 Les couloirs changent

        - 18 ITALIE : Une migration exceptionnelle

        - 22 Les paloumayres racontent leur migration...

31   PUBLI-REPORTAGE - Un bijou de palombe

32   Le calendrier du paloumayre 2018

34   PALOMBES ET RUGBY - FRANÇOIS MARIETTA : Deux passions pour un seul homme 

36   RECHERCHE - Les balises Argos : un formidable outil

39   Les mots gascons des paloumayres

40   TRIBUNE LIBRE - La nostalgie d’un « palombier »

42   PASSION - Bois d’Oloron : Quand les colombins sauvent la situation

44   ELEVAGE - Les « Volantini » tourangeaux

46   Autour d’elles... - Moi, le légume de la forêt

50   CHIENS - Éduquer son futur partenaire

52   « LA TETE DANS LE CIEL... » - Comment je suis devenue pioc

57   Dessin humoristique de Serge FAVAL

58   LES RECETTES DU PALOUMAYRE

Edito

Le cerveau du paloumayre

Les comptages confirment l’impression ressentie par la grande majorité de nos observateurs-chasseurs : l’espèce pigeon ramier se porte plutôt bien. Un hivernage massif et une sédentarisation de plus en plus importante auraient pu faire craindre une migration complètement chamboulée. Il n’en a rien été heureusement, même si comme chaque année, certains paloumayres ont été  mieux servis que d’autres.
Mais une migration abondante ne signifie pas forcément des prises importantes. D’un peu partout, nous parviennent des échos relatifs à la difficulté croissante à poser les oiseaux, « elles voient trop d’appeaux », « on dirait qu’elles ont peur des appelants ».
Les chasseurs se perdent en conjectures pour essayer de trouver une explication à leurs déboires.

Bien sûr, tout serait simple s’il suffisait de faire voleter un pigeon ou une palombe pour que tout un vol se pose. N’importe qui pourrait se prendre pour un grand chasseur ! Peut-être que l’oiseau a évolué, peut-être que les pièges de toutes sortes qu’il rencontre sur son chemin l’ont rendu de plus en plus méfiant, mais plutôt que de se lamenter le chasseur doit sans arrêt se remettre en question.
La pose devient difficile ? Devenons plus malin que l’oiseau. De nouvelles techniques apparaissent régulièrement, continuons à réfléchir...
Que diable le cerveau d’un paloumayre vaut bien celui d’une palombe !

​

René Laffore, Rédacteur en chef

Tapis bleu et gueule de bois

Il y a les déçus et ceux qui en ont pris plein les yeux. Dans les Pyrénées, on les attendait en vain, au nord de la Garonne elles déboulaient comme des folles et au milieu, sur l'immense garde-manger, elles tournaient et tournent encore. Et souvent la pose.

Quand faudra-t-il prendre ses « vacances palombes » ? Aussi paradoxal que cela puisse paraître, plus le climat se réchauffe et plus la migration débute de bonne heure. En 2013, c’était le 14 octobre, en 2014 c’était le 12, en 2015 le 9, en 2016 le 6 et cette année le 4. A quand un démarrage le 15 août ? Plus sérieusement, on peut se demander pourquoi nos chères bleues ont entamé si rapidement  leur migration cette année ? 
Certes l’été avait été chaotique avec des canicules, des vagues de pluie et même des périodes d’extrême fraîcheur. Puis la première quinzaine de septembre avait été complètement pourrie et la seconde en dents de scie alternant pluie et soleil. Octobre avait pointé son nez accompagné par des perturbations particulièrement violentes en Allemagne avec une tempête et des pluies torrentielles mais était- ce suffisant pour déclencher un passage aussi précoce ? Pardon, nous allions oublier que dans ce magazine, notre Nostradamus à nous, Jean-Patrick Barnabé avait annoncé dans ses prévisions que tout allait débuter le 5 octobre avec la pleine lune.
Bravo et bingo ! Ce fut même le 4 que tout commença avec un ciel se dégageant sur la France. Aussitôt des volées furent aperçues dans le Puy de Dôme, en Haute-Vienne, en Corrèze, en Dordogne et [...]

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Les couloirs changent

Quatre grands couloirs migratoires canalisent la descente des palombes vers le sud de la France et la péninsule ibérique mais ils ont tendance à se modifier.

Ce sont toujours les deux grandes questions de l’automne : d’où viennent les palombes qui passent sur notre cabane et pourquoi les densités de la migration et les dates varient-elles en fonction des lieux ? Eternel débat entre paloumayres lorsque ceux situés à droite ou à gauche en voient plus que d’autres en début ou en fin de saison. 
Pour faire simple, les deux plus grands axes sont le couloir continental et le couloir atlantique qui alimentent principalement le sud-ouest, c'est-à-dire la zone concentrant le plus grand nombre d’installations de chasse. Le couloir continental est celui qui donne le premier. Preuve cette saison où les premiers vols y ont été observés le 4 octobre. C’est aussi celui qui tarit le plus vite, en principe fin octobre ou dans les tous premiers jours de novembre, alors que son voisin atlantique [...]

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Les balises Argos :

un formidable outil

Initié en 2001, le programme financé en partie par la Fédération nationale des chasseurs et la région Aquitaine, a permis d?équiper 67 palombes. Bilan après seize années d'études

Le baguage des palombes a longtemps constitué la principale façon d’obtenir des informations sur Columba Palumbus. Mais cette technique a ses propres limites qui se bornent à un lieu de capture et un autre de re-capture ou de contrôle. L’analyse des isotopes des plumes contenait aussi des éléments permettant de cerner la zone de provenance des oiseaux grâce à leur dernière mue mais tout cela restait assez aléatoire.
L’évolution de la technologie à la fin du 20ème siècle est donc venue en aide aux chasseurs et scientifiques désireux d’en savoir toujours plus sur l’oiseau bleu. La miniaturisation des matériels équipés de balises a donc permis d’engager un programme en 2001.
« Les règles éthiques imposaient que le poids du matériel électronique susceptible d’être transporté par un oiseau [...]

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